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Books Books Βιβλιοθήκη Ανθός
843 VOL (Browse shelf) 1 Available 1973

paperback

-Le Monde comme il va est un conte philosophique de Voltaire, publié en 1748, dans la mode de l'orientalisme. Ce conte est un reflet de la société de Voltaire à son époque et permet de dissimuler sous la fiction les reproches de Voltaire vis-à-vis de la capitale française en l'évoquant grâce à Persepolis. Il utilise ainsi le procédé de l’œil neuf, déjà employé par Montesquieu dans ses Lettres persanes.

Résumé

Ituriel est un des génies qui président l'empire du monde et confie une mission au Scythe Babouc, le personnage principal. Babouc doit observer Persépolis (en réalité Paris) et ses habitants accusés de tous les maux afin de décider si Ituriel doit détruire ou seulement châtier cette ville. Arrivé à Persépolis, Babouc est tantôt déchiré par la violence de cette ville, tantôt par la finesse des habitants de marque. Babouc se doit d'être impartial. Il fait alors faire une statue, composée de tous les métaux, des terres et des pierres précieuses de la ville et l'apporte à Ituriel, lui demandant s'il cassera cette statue, sous prétexte que "tout n'y est pas or et diamants". Ituriel renonce alors à la destruction de la ville car, "si tout n'est pas bien, tout est passable".

-Zadig ou la Destinée est un conte philosophique de Voltaire, publié pour la première fois en 1747 sous le nom de Memnon. Allongé de quelques chapitres, il fut publié une nouvelle fois en 1748 sous son titre actuel.

D’après Longchamp, secrétaire de Voltaire, c’est au cours des soirées mondaines données à Sceaux, chez la duchesse du Maine, que l’idée d’écrire des contes inspire à Voltaire ce petit roman, qualifié aussi de conte philosophique, qui connaît plusieurs éditions à partir de 1747. Il s’est par ailleurs défendu d’en être l’auteur, le considérant comme une simple « couillonnerie1 ».

Cette œuvre est inspirée d'un conte persan intitulé Voyages et aventures des trois princes de Serendip2. Cependant Zadig va plus loin que les trois princes de Serendip en ce sens qu'il utilise la science de son temps, un « profond et subtil discernement », pour parvenir à ses conclusions. Il a acquis « une sagacité qui lui découvrait mille différences où les autres hommes ne voient rien que d'uniforme ». Voltaire n'évoque pas le hasard mais parle d'une « bizarrerie de la providence »3. Il introduit également le suspense dans son récit, alors que dans la tradition du conte oriental le lecteur est averti dès le départ que les trois frères n'ont pas vu l'animal, ce qui renforce le raisonnement indiciaire de Zadig pour se rapprocher de la méthode scientifique.

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